La chapelle du Parc Locmaria

La chapelle particulière du parc Locmaria peut prendre place ici parce que éloignée du manoir, lequel est d’ailleurs converti en maison de ferme. On peut l’approcher sans gêner personne. Elle s’ombrage d’un chêne qui était déjà très vieux quand elle fut construite au XVIII siècle. Cet arbre appelé "la Quenouille à Madame" est à classer parmi les prodiges du monde végétal avec son tronc de 10,5 m de circonférence et sa ramure qui quoique ayant souffert des tempêtes montre encore une imposante couronne. Le colosse malgré sa ruine commencée parait tellement bien uni au sol , s’y implante da façon si ferme qu’on imagine pas sa disparition.

 

Le chevet de la chapelle à angles coupés offre trois jolies fenêtres dont les meneaux s’épanouissent en fleurs de lis. La porte ouest-est ogivale, la porte latérale, cintrée et ornée de moulures. Le tît repose sur une corniche. A l’un des angles du pignon un animal sculpté s’accroche à la manière d’une gargouille en présentant un écusson effacé. Un socle de croix portant la date de 1656 se montre sur le placître.

 

A l’intérieur la voûte lambrissée retombe sur des sablières sculptées de masques.

Une grand armoire rectangulaire s’ouvre à gauche de l’autel principal et à l’opposé se distingue une jolie crédence. Ajoutons le petit bénitier et à l’intérieur l’autel de pierre, face à la porte sud. Il fut reporté ici pour céder la place à des boiseries XVIII siècle qui s’effrietent actuellement. Deus statues rappellent l’art de l’école bourguignonne, ce sont deux statues du XV siècle en calcaire qui s’abritent dans la chapelle, celle du patron ST Jean Baptiste (la chapelle est aussi dédiée à St Antoine) et celle mutilée d’une sainte Marie Madeleine.

 

Le petit édifice restauré en 1879 l’a été de nouveau en 1960 par son propriètaire, le Marquis de Kerrouartz. Le batiment annexe était le logis du chatelain.